Au-delà de l’accueil et des règles de vie commune, l’Occitanie a su faire entendre des voix de reconnaissance humaine. Vivre ensemble avec son prochain est chose simple.
Ce que nous devons viser, c’est bien d’être frère avec le lointain qui, vivant avec nous, nous enrichit.
Messieurs, ce n’est pas même la tolérance que je réclame ; c’est la liberté.
Jean Paul Rabault,
« Discours à l’Assemblée nationale »,
23 août 1789
Cahors Mundi ville citoyenne du monde
En 1949-50, le Lot s’enflammait pour le projet d’une planète sans frontières, régie par une loi mondiale. Cahors était la première ville à signer une charte de mondialisation, suivie par 248 communes du département. Cet élan magnifique provoqua la venue d’André Breton pour l’inauguration de la première route mondiale, reliant Cahors à Saint-Cirq-Lapopie.
C’est comme un enthousiasme plein d’espoir et une belle utopie qui s’emparent de Cahors, première ville mondialisée, et gagnent comme une traînée de poudre pacifique 248 communes sur les 340 du département.
L’ESCLAVAGE DÉGRADE À LA FOIS LES MAÎTRES ET LES ESCLAVES
Avilir les hommes, c’est l’infaillible moyen de les rendre vils. L’esclavage dégrade à la fois les maîtres et les esclaves, il endurcit les cœurs, éteint la moralité et prépare à tous des catastrophes.
Fasse le ciel qu’on voie les puissances de l’Europe, […] proscrivent à jamais un commerce qui a fait couler tant de larmes, tant de sang et dont le souvenir perpétué dans les fastes de l’histoire est la honte de l’Europe !
Henri Grégoire (dit l’abbé Grégoire),
« De la traite et de l’esclavage des Noirs », 1815.
LE RACISME EST CE QUE L’ON PEUT IMAGINER DE PIRE
Aujourd’hui l’apartheid, la ségrégation, la violence, le mépris de l’homme sévissent encore dans maints esprits et dans maints États. Le racisme est ce que l’on peut imaginer de pire pour l’homme, en ce qu’il le porte à se détruire lui-même. En effet, le racisme d’attaque engendrant nécessairement un racisme de défense, c’est l’humanité tout entière qui en est finalement affectée.
« Discours de Gaston Monnerville », Sénat, 1981